SAPOVAR : l'exploration et la valorisation des recherches en sciences de l'environnement
Au sein de la Direction de la Recherche et de la Valorisation (DRV) de la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université d’une part et de SUMMIT d’autre part, Alan Serafin occupe le poste d'ingénieur en sciences de l'environnement à cheval dans ces deux services. Cette double affectation s’intègre dans le cadre du projet SAPOVAR qui consiste en l’analyse des projets de recherche potentiellement valorisables et des projets de valorisation déjà effectués au sein de Sorbonne Université. Cette analyse permettra de mieux comprendre le travail de valorisation dans les sciences de l’environnement et de produire des outils utiles aux services et aux chercheurs pour structurer les actions futures.
Cette mission englobe une exploration minutieuse des actions entreprises par les équipes de recherche de Sorbonne Université en matière de valorisation des sciences de l’environnement. Cette tâche s'est avérée complexe en raison de la diversité des domaines de recherche et des champs d'étude associés aux sciences de l’environnement. Dans cette optique, Alan a commencé par réduire le champ d'étude aux seuls laboratoires dédiés complètement à ces sciences au sein de la FSI, en excluant donc les équipes de recherche pouvant être associés aux études sur l’environnement dans des unités de recherche d’autres domaines (comme les mathématiques ou l’histoire).
Ainsi, Alan a fait une évaluation approfondie des laboratoires de Sorbonne Université, en mettant l'accent sur ceux relevant de l'UFR Terre, Environnement, Biodiversité, abritant les unités de recherche de tous les champs des sciences de l’environnement à SU : géologie, climat, biologie, zoologie, stations marines, etc. Son travail s'est déroulé en deux phases distinctes.
Dans un premier temps, il a effectué des extractions de données des logiciels de gestion et pilotage des contrats (Infolab) de la Faculté des Sciences et Ingénierie, ce qui lui a permis de réaliser des analyses statistiques pour mieux appréhender l'environnement de recherche à Sorbonne Université. Pour réaliser cette analyse, il a collaboré avec Sonia Caravaca, la DRV-adjointe, qui dispose d’une vision métier expérimentée sur les méthodes de gestion et pilotage des contrats, ce qui a permis de facilement interpréter les données extraites des logiciels.
Cette analyse visait à obtenir une vue d'ensemble du nombre de contrats, du financement alloué et à caractériser l'activité des laboratoires de manière quantitative. En effet, la répartition des financements entre les laboratoires peut varier considérablement et il est donc nécessaire de connaître cette répartition pour analyser les activités de valorisation dans chaque domaine scientifique.
Dans un second temps, l’ingénieur s'est concentré sur une approche qualitative en utilisant les rapports d'auto-évaluation HCERES (Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur). Ces rapports, produits tous les cinq ans par les unités de recherche, fournissent une analyse détaillée des activités de recherche, de la valorisation et des perspectives futures.
Grâce à l'accès à une grande partie de ces rapports, Alan a pu extraire des informations pertinentes pour cartographier les activités de valorisation des laboratoires et identifier les collaborations avec des partenaires externes. Une fois ces données compilées, il a travaillé sur leur visualisation
et leur interprétation, en utilisant notamment l'outil GEPHI pour créer des représentations graphiques des réseaux de collaborations et des interactions entre les différents acteurs de la recherche. Cette approche lui a permis de mieux comprendre les dynamiques de valorisation de la recherche dans le domaine de l'environnement et d'identifier les axes d'amélioration potentiels en termes de valorisation et de transfert de connaissances.
Pour l'année à venir, les orientations du projet se poursuivront en s’appuyant sur le travail d’analyse d’Alan et la visualisation des données, en mettant l'accent sur la collaboration entre les laboratoires et les parties prenantes externes dans le processus de valorisation de la recherche. Certaines rencontres avec les chercheurs et les acteurs de la recherche seront organisés pour recueillir leurs retours et leurs besoins.
Enfin, Alan travaille activement auprès du Vice Doyen Recherche, innovation et international, Philippe Agard qui élabore des stratégies visant à dynamiser la coopération scientifique dans le domaine de l'eau et de la pollution notamment à travers une journée de réflexions.