Interview de Jaurès Ememaga, ingénieur en sciences des données
Jaurès, actuellement ingénieur en sciences des données au sein du Département Technique Mathématiques et Applications (DTMA) chez SUMMIT, partage son parcours académique et professionnel, qui l’a mené à se passionner pour les mathématiques appliquées et l’innovation dans le domaine des sciences des données.
Depuis son plus jeune âge, Jaurès a été attiré par la rigueur et la logique des mathématiques. Au fil de ses études, son intérêt pour les mathématiques
appliquées a pris le dessus, ce qui l’a poussé à intégrer un Master en traitement d’images et équations différentielles à l’Université de La
Rochelle. C’est dans ce cadre qu’il a effectué un premier stage en deep learning et bio-informatique au laboratoire Jacques-Louis Lions de Sorbonne
Université.
En deuxième année, il a rejoint le Master SEP (Statistique, Évaluation et Prévision) à Reims et a effectué un stage chez SUMMIT, une expérience qui allait marquer un tournant décisif dans sa carrière. Ce stage, axé sur l’analyse des données transactionnelles financières pour la détection de fraudes en ligne a permis à Jaurès de se familiariser avec les défis des données hétérogènes et incomplètes. Il a contribué à la création de modèles de détection de fraudes, une expérience qui a renforcé son intérêt pour la science des données et ses applications concrètes.
Aujourd’hui, en tant qu’ingénieur en sciences des données chez SUMMIT, Jaurès se passionne pour l’exploration des données et l’innovation qu’elles permettent. Le défi constant réside dans la gestion de la complexité des données, qui sont rarement parfaites et nécessitent des ajustements continus des modèles. Ce qu’il apprécie particulièrement, c’est la nécessité d’expérimenter, d’explorer de nouvelles approches et de repousser les limites des modèles existants.
La collaboration et le partage avec d’autres experts sont également essentiels dans son travail, car l’échange d’idées permet d’avancer plus vite et d’améliorer les solutions proposées. Jaurès souligne aussi que la science des données est un secteur en perpétuelle évolution, ce qui l’incite à se renouveler constamment et à rester à la pointe des avancées technologiques.
Concernant l’avenir des mathématiques en sciences des données, Jaurès entrevoit une évolution vers une approche plus stratégique et analytique du métier. L’intelligence artificielle et l’automatisation prennent de plus en plus d’importance, permettant aux ingénieurs de se concentrer davantage sur l’interprétation des modèles et leur optimisation. Pour lui, les compétences essentielles dans ce domaine resteront l’adaptabilité et le partage de connaissances. L’ingénieur en sciences des données de demain devra être capable de s’adapter aux nouvelles technologies et de collaborer efficacement avec des systèmes automatisés tout en poursuivant un apprentissage constant.